« Je suis arrivée sur le Plateau comme adjointe au directeur en 1992. Je suis partie en 1995 pour mieux revenir en 2005 comme courtier immobilier. C'est toujours une joie de revenir. Faire de l'immobilier à pied… Un plaisir! Fréquenter les boutiques et les restos et en connaître les propriétaires... Un plaisir encore plus renouvelé! Puis savoir partager à nos clients nos découvertes… Plaisir, plaisir, plaisir!!! »
Marie-France Vachon, spécialiste du secteur
« Les gens cherchent à habiter le Plateau pour sa diversité : populaire, un peu bohême, le plus branché de Montréal. Il fourmille de surprises en tous genres : des ruelles vertes, des épiceries fines, des petits théâtres, une multitude de restaurants, de nombreux commerces où l’on peut trouver de l'insolite en matière vestimentaire ou en décoration comme nulle part ailleurs. Il allie gastronomie et culture. Tous les modes de vie s'y côtoient. L'architecture est particulière et ne manque pas de charme avec ses petits balcons, ses escaliers en fer forgé et ses façades colorées. »
Cécile Gaillard, spécialiste du secteur
À partir de 1745, la zone urbanisée entourant Montréal s'étend au-delà de ses fortifications. Le Plateau-Mont-Royal naît ainsi lorsque le faubourg Saint-Laurent, au nord, devient le principal axe de développement. Au début du XXe, il s'agissait d'un arrondissement ouvrier. Avec les années, croissance économique aidant, il s'est transformé, et la population ouvrière l'a peu à peu déserté. Dans les années 1930, la crise économique freine la construction dans l'arrondissement. Depuis les années 1980, un mouvement de retour à la ville attire de jeunes professionnels, des artistes et des étudiants vers l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal, ce qui en fait un centre d'activités culturelles et intellectuelles.
L’arrondissement tire son nom de sa situation géographique en haut de la terrasse de la rue Sherbrooke. En voici la délimitation : au nord et au nord-est, les voies ferrées du Canadien Pacifique (CP), à l’ouest, la rue Hutchison jusqu’à l'avenue du Mont-Royal, puis l’avenue du Parc en descendant vers l'avenue des Pins, enfin, la rue University jusqu'à la limite sud qu'est la rue Sherbrooke.
Selon les données sociodémographiques publiées en juillet 2014, l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal est le septième arrondissement le plus populeux de la ville de Montréal et abrite un peu plus de 100 000 habitants, soit 6,1 % de la population totale de la ville, répartis sur un territoire de 8,1 km2. L’arrondissement affiche la plus forte densité de population des 19 arrondissements de la ville. Moins de la moitié des quelque 20 255 familles du Plateau-Mont-Royal ont des enfants vivant à la maison. Au total, on compte 15 420 enfants à la maison, plus de 66 % de ceux-ci étant âgés de 14 ans ou moins. L’arrondissement compte près de 57 000 ménages parmi lesquels ceux qui sont composés de personnes vivant seules sont les plus fréquents (53 %).
En 2004, l'organisme new-yorkais Project for Public Spaces a élu Le Plateau-Mont-Royal comme l'un des 20 endroits nord-américains offrant la meilleure qualité de vie. Reconnu pour ses espaces verts, on y trouve l’un des plus grands parcs de la ville, le parc La Fontaine. Il compte trois stations de métro (Sherbrooke, Mont-Royal et Laurier) et est largement desservi par les autobus de la ville. L’écrivain québécois Michel Tremblay a longuement décrit l'histoire ouvrière de cet arrondissement en racontant ses souvenirs d'enfance dans les Chroniques du Plateau Mont-Royal.