« Je trouve que Rosemont fait très années 1950 avec ses arbres matures et ses maisons d'une solidité incomparable. »
Marc-Emmanuel Jean-Baptiste, spécialiste du secteur
C'est en 1905 que la municipalité de La Petite-Côte est devenue le village de Rosemont. Au début du XXe siècle, Rosemont profitait d'une expansion rapide grâce à la venue des usines Angus : en dix ans seulement, sa population a triplé. Le ralentissement, puis la cessation des activités du Canadien Pacifique ont créé un vide certain. Depuis quelques années, cependant, le secteur Angus revit. Un important développement résidentiel et une renaissance industrielle fondée sur les nouvelles technologies battent de nouveau la mesure dans tout l'arrondissement.
Localisé au centre de l’île de Montréal, le territoire de Rosemont est délimité́ par le quadrilatère formé par les rues Sherbrooke, Bélanger, Iberville et Lacordaire. On y dénombre plusieurs quartiers, dont La Petite-Patrie, le Nouveau-Rosemont et le Technopôle Angus de même que des villages urbains, dont la Petite Italie.
Selon les données sociodémographiques publiées en juillet 2014, l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie est le troisième arrondissement le plus populeux de la ville de Montréal et abrite plus de 134 000 habitants, soit 8,1 % de la population totale de la ville, sur un territoire de 15,9 km2. Plus de la moitié des 31 310 familles de Rosemont–La Petite-Patrie ont des enfants vivant à la maison. Au total, on compte 27 150 enfants à la maison, plus de 60 % de ceux-ci étant âgés de 14 ans ou moins. On dénombre plus de 71 140 ménages, dont la taille moyenne est de 1,8 personne.
Qu’y trouve-t-on? Une maison de la culture, trois bibliothèques et le cinéma Beaubien qui dispose d'un répertoire varié; des rues commerçantes dynamiques et des centaines de commerces de proximité; la Plaza Saint-Hubert et la promenade Masson; la Petite Italie et le marché Jean-Talon ainsi que quatre hôpitaux.